PLUI ou Plan Local Intercommunal (LOI ALUR)
Comprendre la LOI ALUR et les PLUI : La loi ALUR de février 2014 vient d’instaurer une nouvelle régle qui va changer pas mal de choses dans l’évolution de l’architecture. Mais qu’est-ce que le PLUI ? Comment interpréter les PLUI ? Architecte-PACA.com vous donne ces informations ! Le ou Les PLUI définition : Le sigle… Lire la suite »
Comprendre la LOI ALUR et les PLUI :
La loi ALUR de février 2014 vient d’instaurer une nouvelle régle qui va changer pas mal de choses dans l’évolution de l’architecture.
Mais qu’est-ce que le PLUI ? Comment interpréter les PLUI ?
Architecte-PACA.com vous donne ces informations !
Le ou Les PLUI définition :
Le sigle PLUI signifie Plan Local d’Urbanisme Intercommunal. Un PLUI sera réalisé en corrélation avec les SCOT afin d’harmoniser et réfléchir de manière plus cohérente pour l’avenir urbanistique des communes.
La différence fondamentale entre un PLU et un PLUI sera son échelle d’application et sa bonne application entre des communes ayant adoptées ces PLUI.
Le PLU actuel est applicable à une commune spécifique et un PLUI sera applicable sur un ensemble de communes l’ayant adopté. Dans les termes de lectures d’un PLUI, cela ne devrait guère changer d’un PLU.
Une harmonisation de développement sera la base de réflexion et d’élaboration des plan locaux d’urbanisme intercommunaux. La loi ALUR définitivement adoptée donne un point de départ de ces plans.
Comprendre et interprété les plans locaux d’urbanisme intercommunaux :
Comme son nom l’indique, rien de complexe pour les habitués des plan locaux d’urbanisme. Le caractère intercommunal favorisera très certainement un meilleur résultat en terme de cohésion de zonage et de regroupement des efforts financiers et techniques pour chaque communes.
Une réflexion apportée sur un groupement via un plan intercommunal d’urbanisme, servira l’ensemble des concitoyens et optimisera les investissements des infrastructures. Plutôt qu’un investissement lourd, long et contraignant d’une commune dans son coin, un groupement ou regroupement de communes permettra de trouver le bon équilibre et partager les solutions.
Seul bémol, les décisions d’oppositions d’un point de vue politique. Il est évident qu’enfin les politiques devront penser cohérence globale et limitation des dépenses, plus qu’à leurs propre et seul électorat local.
Il ne faudra plus simplement réfléchir mais éduquer les habitants des communes pour leurs expliquer qu’en partageant, ils y gagneront.
Espérons que les décisionnaires et politiques utiliseront cette avancée pour faire réaliser de belles choses et économiser de l’argent à tous.
Le PLUI du point de vue de l’architecte :
L’architecte est enthousiaste et mitigé. Enthousiaste car cette évolution permettra de penser plus largement l’architecture et donnera certainement un souffle cohérent à l’aspect architectural (si les décideurs prennent les bonnes décisions) entre différentes communes et organisera une « osmose » permettant le développement des infrastructures d’une commune vers une autre. Le lien entre les villes et non plus la guerre.
Un utopisme me direz vous. Oui, mais la loi ALUR ouvre une porte à l’évolution vers le haut. Et l’architecte dans tout ceci ? Et bien, il faudrait que l’architecte devienne un réflexe. J’ai de plus en plus de contacts, emails, téléphoniques, questions ce même blog, qui me laisse penser que l’architecte a sa place dans notre société.
L’architecte est un interlocuteur compétent sur tous les domaines liés à l’habitat. Prenez conscience que vous vivez dans des espaces conçus et dessiné probablement par un architecte, les rues, les magasins, les bureaux, la quasi totalité des espaces dans lesquels vous évoluez ont été pensés par des architectes.
Et vous qu’en pensez-vous ? Est-ce que ces PLUI vont aller dans le bon sens selon vous ? Est-ce que les dépenses seront maîtrisés ? J’attends vos avis sur le sujet et nous échangerons ouvertement.
Ce nouvel Plui va être source de nouvelles contraintes, pour mon compte je suis en « amont » d’une zone protêgée, nous avons des contraintes très grandes, mais malgré tout nous pouvons construire ou agrandir, chose que les communes riveraines seraient grandement désireuses de restreindre, afin de nous « aligner » sur leurs contraintes propres, au nom des règles imposées pour éviter le « mitage », les règles se durcissent, même sur l’existant, elles risquent, d’être encore plus contraignantes, du fait de l’élargissement des avis, le paradoxe, c’est que la pénurie en logement, amène les loyers à un niveau très élevé, ce qui contraint les ménages à se « délocaliser » vers des secteurs moins honéreux : Pertuis, Marseille par exemple pour Aix en Provence (tout ça prétendument pour préserver des paysages ou l’aigle de bonely!!!)
Bonjour,
Il est certain que ces évolutions vont créées des aménagements concertés du paysage et cela dans le sens de limiter le mitage des paysages. Mais pas seulement, car la création de réseaux et dessertes nouvelles sont chères. Il convient donc de trouver le bon équilibre. Il faudra être vigilant sur les transfert de constructibilité lors de votes aux conseils municipaux mais pas seulement.
Trouver un bien en région PACA à prix abordable reste une quête. Espérons que nos élus sachent trouver le bon équilibre pour ne pas accentuer la pénurie déjà ancrée. L’idée de départ est bonne, reste à la mettre en oeuvre correctement.